Les femmes de pouvoir aiment-elles les fessées ?
Les femmes de pouvoir aiment-elles les fessées ?
Du roman Fifty Shades of Grey à la série « Girls » (HBO) en passant par le film A Method, les relations de domination-soumission sexuelle font parler d’elles ces derniers temps… Qu’en pense la femme moderne qui revendique toujours plus d’égalité ? Analyse d’un fantasme.Ds d’autrefois, Ds d’aujourd’hui
Le BDSM (Bondage et discipline, domination et soumission, sado-masochisme) est probablement aussi vieux que le plaisir sexuel lui-même. Son fondement : le fantasme. Les pratiques Ds (Domination-soumission) représentent généralement une échappatoire au quotidien tranquille, à la normalité peu excitante… Les fantasmes ont toutefois évolué au cours du temps. Les scènes de domination-soumission des grands classiques tels que l’Histoire d’O de Pauline Réage (1954) ont à l’époque suscité de vraies polémiques, mais aujourd’hui le SM s’est bien plus banalisé.Femme au pouvoir, femme soumise ?
Pour la femme qui occupe des postes à responsabilité et dont le goût du pouvoir s’affiche sans détour, se laisser aller à se soumettre est presque de l’ordre du tabou… et donc diablement excitant ! Pas besoin cependant d’être réduite en esclave : une simple fessée procure déjà un frisson. Pour un instant, abandonner la lutte, les responsabilités, la pression sociale et économique… et se soumettre à sa volonté à lui, être son objet.Féministe et fessée
Du coup, le BDSM n’apparaît plus comme une pratique perverse ou condamnable : c’est bien plutôt une sorte de soupape, une respiration pour la femme moderne. En tout cas, nous, à Soft Paris, on considère que même la plus féministe a le droit de temps en temps, de vivre le fantasme d’être soumise, subjuguée, possédée… Sinon, demandez à (l’esprit de) Simone de Beauvoir ce qu’elle pense de sa relation avec Sartre !Laissez un commentaire
Laisser une réponse
Connectez-vous pour poster un commentaire.