LA JOURNÉE DE LA FEMME, CE N’EST PAS QUE LE 8 MARS
RÉTROSPECTIVE DES DROITS DES FEMMES
Au Moyen Âge, la médecine n’était autorisée qu’aux hommes ne laissant plus de place au grand savoir des femmes malgré leurs connaissances en remèdes et herboristerie. C’est ainsi que la chasse aux “sorcières” débuta. S’en suivit plusieurs décennies de persécutions et de crimes envers les femmes qui étaient considérées comme des sorcières dès qu’elles ne rentraient pas dans les profils imposés par la Société dirigée par des hommes. À l’époque, il était inimaginable d’assumer sa sexualité et d’être une femme libérée. Assumer leur sexualité et leur plaisir leur aurait valu une place sur le bûcher ! Ainsi, nos Ambassadrices du Bonheur très investies dans leur mission d’acceptation de soi et d’épanouissement des femmes seraient les sorcières de l’époque actuelle.
En 1791, Olympe de Gouge rédige la constitution des droits de la femme et de la citoyenne qu’elle propose à l’Assemblée nationale. Rejetée, elle décide de la placarder dans toutes les rues de Paris ce qui lui coûtera la vie mais lui vaudra d’être reconnue comme la première féministe française et marquera la genèse des droits de la femme (enfin !). On se souvient de plusieurs événements marquants qui ont remis un peu d’ordre dans le partage du pouvoir et de l’égalité hommes-femmes, tels que :
• Prix Nobel de Physique remporté par Marie Curie (1903) • Abrogation de l’incapacité civile, juridique et suppression de l’autorité maritale : les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari mais également signer des papiers elles-mêmes (contrats, bails, etc.) (1938) • Obtention du droit de vote et l’éligibilité des femmes (1944) • Droit de travailler des femmes et droit à l’ouverture de leur propre compte en banque sans autorisation de l’époux (1965) • Loi Neuwirth amenant le droit à la contraception (1967) • Loi Veil pour le droit à l’IVG (1975) • Remboursement de l’IVG par la Sécurité Sociale (1982) • La Cour de cassation reconnaît le viol entre époux (1990) Les femmes ont donc fait du chemin, grâce à elles-mêmes, à leur volonté. Si ces féministes ont dérangé à leur époque, comme les féministes de nos jours dérangent, elles ont écrit une page dans l’histoire des femmes et permettent d’être aujourd’hui celle que nous voulons être. Comme le dit Malala Yousafzai : «N’attendez pas que quelqu’un d’autre parle en votre nom. C’est vous qui pouvez changer le monde.».
ET LE PLAISIR DANS TOUT ÇA ?
La “révolution sexuelle” débute au milieu des années 60 : premiers seins nus à l’écran, phénomène de la mini-jupe, littérature sulfureuse, courant hippie… En mai 68 des slogans apparaissent tels que “faites l’amour pas la guerre”, “jouissons sans entrave”, “peace and love”. On ose parler de sexualité et les pratiques deviennent plus libres et diversifiées. Par exemple la moyenne d’âge du premier rapport sexuel baisse de 5 ans parallèlement à l’explosion des unions libres. “La sexualité féminine s’épanouit. Les femmes osent affirmer leur plaisir et deviennent plus actives dans la relation.” (Source : Sciences Humaines). Après des siècles à être “la femme de”, les femmes se battent pour reprendre enfin pleine possession de leurs droits mais aussi de leur corps. L’émancipation sexuelle des femmes participe à leur émancipation psychologique, ainsi elles ont su prendre leur indépendance et répondre à leurs besoins et désirs.
8 MARS 1977 : CLOISONNEMENT OU RAPPEL ?
Pour célébrer tous ces droits acquis, l’ONU a créé la Journée des Droits de la Femme le 8 mars 1977. Mais faut-il célébrer la femme une seule journée alors que le combat pour obtenir l’égalité est tous les jours, dans chaque décision, chaque action, chaque enseignement ? Les réponses à ces questions peuvent paraître évidentes. Cette journée, qu’elle soit perçue négative ou positive, a le mérite d’être un prétexte pour se commémorer d’où on vient, où on en est et où on veut aller. Le 8 mars est une bonne piqûre de rappel de l’histoire des droits des femmes et sert de tremplin chaque année à l’écrire un peu plus. Il ne faut rien considérer pour acquis. En 2017, les inégalités homme-femme sont toujours d’actualités et bien plus dans certains pays : le droit de vote n’est toujours pas accordé aux femmes en Arabie Saoudite ; la filière universitaire de Biologie est interdite aux femmes en Iran ; la femme n’a pas le droit de témoigner au Yémen car selon la loi du pays, sa parole n’a qu’une demi-valeur et doit être confirmée par un homme. Il est donc important de continuer à se battre.
SOFT PARIS, DÉFENSEUR DE LA LIBERTÉ DES FEMMES
Le bonheur des femmes est une mission que Soft Paris prend à cœur. La structure de l’entreprise a été pensée pour aller dans ce sens : • Rythme de travail indépendant • Système de rémunération équitable et unique • Formations gratuites et illimitées liées au développement professionnel et personnel Également, le logo, élément de fondement de la Marque, retranscrit cette ôde à l’émancipation aussi bien sexuelle que sociétale, l’impertinence et l’audace. Quoi de plus explicite qu’une Marianne qui brandit un sextoy en guise de symbole de la liberté ? En effet, nous sommes convaincus que l’indépendance passe avant-tout par l’acceptation du corps, donc la libération sexuelle. Et c’est ainsi que sont formées les Ambassadrices du Bonheur, par le sexologue Alain Héril, pour accompagner les clientes en ce sens lors des réunions de vente à domicile. Alors si vous avez envie de libérer la femme en vous, vous pouvez commencer par organiser une Soft Party et découvrir comment assumer votre sexualité. Et pour finir sur une note encourageante “Femmes, c'est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde.” - Léon Tolstoï